Frais bancaires pendant une faillite personnelle : guide complet et conseils pratiques

Frais bancaires pendant une faillite personnelle : guide complet et conseils pratiques

Les frais bancaires en cas de faillite personnelle : ce qu’il faut savoir

Faire face à une faillite personnelle soulève de nombreuses questions, notamment concernant les frais que votre banque peut continuer à prélever sur vos comptes. Ces frais peuvent varier selon la nature des opérations et le type de moyens de paiement utilisés.

Par ailleurs, certaines solutions financières peuvent contribuer à limiter ces coûts souvent difficiles à supporter. Comme BLING, une application intuitive et transparente proposant un compte de paiement sans frais cachés, ainsi que des avances d’argent gratuites jusqu’à 100 €, sous réserve d’éligibilité, un soutien ponctuel, même en cas de fragilité financière. 

Quels sont les types de frais bancaires concernés ?

  • Frais de tenue de compte : même en situation de faillite, la banque peut facturer des frais liés à la gestion administrative de votre compte courant.
  • Frais d’incidents bancaires : cela concerne notamment les commissions appliquées lors des rejets d’opérations ou des découverts. Ces frais restent applicables, mais leur montant est encadré et plafonné pour les clients en situation de difficulté financière, conformément à la loi n° 2013-672 du 26 juillet 2013.
  • Frais liés aux cartes bancaires bloquées : lors d’une procédure de faillite personnelle, la remise de toutes vos cartes de crédit au syndic désigné est obligatoire, qu’elles soient soldées ou non. Leur usage est alors suspendu, ce qui vous conduit à préférer les paiements en espèces ou avec une carte de débit.

Conséquences sur vos comptes et moyens de paiement

La faillite personnelle peut entraîner des restrictions importantes : blocage ou limitation des opérations sur vos comptes, voire interdiction bancaire temporaire. Néanmoins, les frais bancaires ne sont pas supprimés automatiquement et peuvent continuer à être facturés. Selon votre situation, il est possible d’engager une négociation avec votre banque afin d’obtenir une réduction ou un plafonnement adapté de ces frais.

Vos droits face à la banque quand vous êtes en faillite personnelle

En procédure de faillite, il est essentiel de bien connaître vos droits pour protéger vos intérêts, en particulier sur les frais bancaires et la gestion de vos comptes.

Comment contester ou négocier vos frais bancaires ?

Si certains frais apparaissent excessifs ou injustifiés dans un contexte de difficulté financière, vous pouvez les contester auprès de votre établissement bancaire. Une négociation peut être entreprise pour réduire, voire annuler certains frais, notamment les commissions sur incidents. La loi encadre strictement ce plafonnement des frais pour les personnes en difficulté financière, ce qui constitue un levier légal important.

Textes légaux et ressources pour approfondir

La faillite personnelle est encadrée notamment par le Code de la consommation, lequel détaille les règles relatives aux procédures de rétablissement personnel et de liquidation judiciaire. Pour une information complète sur vos droits et les démarches à suivre, consultez le site officiel du Service-Public.fr.

Limiter les frais bancaires pendant une faillite personnelle : conseils pratiques

Des stratégies existent pour atténuer l’impact des frais bancaires durant cette période délicate. Que vous soyez particulier ou chef d’entreprise, les conseils varient.

Conseils adaptés à votre situation

  • Pour les particuliers : privilégiez un compte bancaire avec des frais fixes ou réduits, et favorisez des moyens de paiement adaptés, tels que la carte de débit plutôt que la carte de crédit. Un suivi régulier de vos opérations vous aidera à prévenir des frais imprévus.
  • Pour les chefs d’entreprise : informez-vous attentivement sur les démarches associées à une liquidation judiciaire ou un rétablissement personnel, car les conséquences sur vos comptes professionnels et personnels peuvent différer.

Démarches à entreprendre pour réduire vos frais

Le dialogue avec votre banque est crucial : expliquez clairement votre situation et sollicitez des aménagements personnalisés, comme la suppression ou la réduction des frais d’incidents ainsi que l’instauration de plafonds adaptés. Remettre vos cartes de crédit au syndic, comme l’exige la procédure, vous évitera également des frais liés à leur usage non autorisé.

Vous pouvez également opter pour une solution plus simple comme le compte BLING.
Avec BLING, vous n’avez qu’un frais mensuel unique, sans aucun coût caché : fini l’accumulation des frais bancaires imprévus. Et en cas de coup dur, vous pouvez bénéficier d’une avance jusqu’à 100 € (sous réserve d’éligibilité) avec ou sans compte BLING, pour faire face aux imprévus en toute sérénité.

Exemples concrets

  • Un particulier en situation de faillite personnelle parvient à négocier avec sa banque une réduction de ses frais d’incidents, profitant ainsi du plafonnement légal en vigueur.
  • Un chef d’entreprise en liquidation judiciaire voit ses comptes restreints, mais bénéficie d’un accompagnement juridique lui permettant d’éviter des frais bancaires excessifs ou injustifiés.

Faillite personnelle vs liquidation judiciaire : impact sur les frais bancaires

La faillite personnelle, en particulier via le rétablissement personnel sans liquidation judiciaire, vise principalement à effacer les dettes sans saisir vos biens. Dans ce cadre, les frais bancaires restent négociables et vos comptes généralement accessibles, sous réserve des restrictions imposées par la procédure.

La liquidation judiciaire, quant à elle, implique la cession de vos biens pour rembourser vos créanciers. Elle entraîne souvent un blocage plus strict de vos comptes, impacte vos moyens de paiement, et peut générer des frais liés à la gestion judiciaire.

Questions fréquentes sur les frais bancaires en cas de faillite personnelle

Quels frais bancaires puis-je voir appliqués pendant une faillite personnelle ?

Les frais habituels incluent les frais de tenue de compte, les commissions sur incidents bancaires (tels que les rejets d’opérations) ainsi que les frais liés aux cartes de crédit que vous devez impérativement remettre au syndic.

La faillite personnelle annule-t-elle automatiquement les frais bancaires ?

Non, les frais bancaires ne sont pas annulés automatiquement. Ils peuvent continuer à être facturés, bien que souvent plafonnés et susceptibles d’être négociés selon votre contexte.

Puis-je contester ou réduire certains frais pendant la faillite ?

Oui, il est possible de contester certains frais et de demander leur réduction, notamment les frais d’incidents. Votre situation financière fragilisée vous confère une protection juridique encadrant strictement ces frais.

Quels sont mes droits envers la banque en cas de faillite personnelle ?

Vous pouvez solliciter la négociation des frais, la protection de votre compte dans les limites légales, ainsi qu’une information claire concernant l’état de vos comptes. Par ailleurs, la remise des cartes de crédit au syndic est obligatoire conformément à la procédure.

Comment la faillite personnelle affecte-t-elle mes cartes et comptes bancaires ?

La remise de vos cartes de crédit au syndic suspend leur utilisation, vous invitant à privilégier les paiements en espèces ou par carte de débit. Vos comptes peuvent faire l’objet de limitations ou de blocages, et une interdiction bancaire temporaire peut être prononcée.

Enfin, vos dépôts en banque bénéficient d’une garantie de protection jusqu’à 100 000 € par client, via le Fonds de Garantie des Dépôts, assurant ainsi une sécurité financière même en cas de défaillance bancaire.

Gérer une faillite personnelle nécessite une compréhension claire de ses impacts, notamment sur les frais bancaires. En vous informant et en adoptant les bonnes démarches, vous contribuerez à mieux protéger vos finances durant cette période délicate.